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La crise de la faim
Sécheresse, hausse des prix des denrées alimentaires, conflit en Ukraine : ces facteurs impactent directement les populations de la Corne de l’Afrique. Au moins 7 millions de têtes de bétail sont mortes. Les personnes qui dépendaient de l’élevage pour se nourrir et gagner leur vie meurent aujourd’hui de faim.
« Au début du mois d’avril, j’ai paniqué car nous n’avions pas trouvé les fonds nécessaires pour financer notre travail. Je savais que cela entrainerait des décès. J’ai alors parlé avec tous ceux qui pouvaient nous aider, leur demandant de s’inquiéter eux aussi. »
Richard Magondu,
directeur national de Medair en Somalie
On estime qu’une personne meurt de faim toutes les 48 secondes dans la Corne de l’Afrique.
Le nombre de personnes souffrant de faim extrême dans la région a plus que doublé depuis l’année dernière, passant de 10 millions à plus de 23 millions aujourd’hui.
Le coût d’un panier alimentaire moyen en Somalie a augmenté de 36 % depuis le début du conflit.
Des millions de têtes de bétail sont mortes, privant les familles de viande de lait et de moyens de subsistance.
Comment cela s’est-il produit ?
Chaque année, en mars et en novembre, les habitants de la Corne de l’Afrique attendent la pluie. Quand elle tombe, la végétation pousse et le sol est prêt pour être cultivé. Quand la pluie ne tombe pas,cela entraine une grande souffrance qui impacte tous les aspects de leur vie.
En Somalie et au Kenya, il n’a pas plu durant quatre saisons de pluies consécutives. Cette sécheresse est la pire depuis 40 ans. De plus, elle survient au moment où les prix des denrées alimentaires et du carburant augmentent.
Les organisations humanitaires ont tiré la sonnette d’alarme, mais l’aide humanitaire reste gravement sous-financée.
Le conflit ukrainien met en danger des millions de personnes qui vivent loin du bruit des bombes. Le blocus sur l’expédition de céréales affecte l’aide alimentaire et fait grimper les prix. Dans la Corne de l’Afrique, 23 millions de personnes souffrent de la faim chaque jour. Après quatre saisons sans pluie le temps presse.
Les organisations humanitaires ont tiré la sonnette d’alarme, mais l’aide humanitaire reste gravement sous-financée.
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Qui sommes-nous ?
Depuis 33 ans, Medair intervient au coeur de crises sanitaires urgentes dans le monde entier. Nous sommes déjà intervenus dans plus de 42 pays.
La majorité de nos collaborateurs travaillent dans leur communauté d’origine ils apportent une vision, des connaissances et une expertise indispensables à nos missions. Depuis notre siège international en Suisse, nous déployons des experts internationaux dans les zones les plus reculées et venons en aide aux personnes les plus vulnérables.
Notre engagement humanitaire de neutralité et d’impartialité nous permet d’aider toutes les personnes touchées par un conflit. Seul le niveau de leurs besoins détermine les personnes à qui nous venons en aide.
Nous sauvons des vies, nous soulageons la souffrance et nous reconstruisons en mieux.
Nous apportons l’espoir.
Ensemble, nous pouvons lutter contre la faim
Nous travaillons au cœur de cette crise. En Somalie et au Kenya, ainsi qu’au Soudan et au Soudan du Sud, vous pouvez sauver des vies. Vous permettez aux enfants malnutris d’être pris en charge, aux communautés rurales de recevoir des livraisons d’eau et aux femmes enceintes d’accoucher dans des endroits sûrs.
Nous savons qu’il n’y aura pas de pluie avant la fin 2022, au plus tôt.
Pouvez-vous nous apporter un soutien mensuel jusque fin décembre 2022, pour nous donner les moyens d’agir aux côtés de ces personnes qui luttent pour survivre ?
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